🎙️[13J-L1] Kombouaré savoure le point pris à Paris

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Grâce à une vaillante performance, Nantes a pris un point sur la pelouse du Paris Saint-Germain (1-1) samedi en championnat. Pour le plus grand bonheur de l’entraîneur nantais Antoine Kombouaré, conscient d’avoir obtenu un nul inespéré au Parc des Princes.

« Enormément de fierté. Tout le monde nous donnait perdant au vu de la série (quatre défaites consécutives). Je l’avais dit aux joueurs, on était seul contre tous. Même dans nos familles, peu beaucoup de gens auraient parié sur nous face à ce grand PSG qui écrase la Ligue 1, qui inflige en moyenne 3 buts par match. On savait qu’on allait souffrir, mais on s’est battu, on s’est bagarré. (…) C’était un énorme test, on aurait pu sombrer. J’ai vu Montpellier en prendre six ici. On aurait pu en prendre plein la gueule, mais les garçons ont fait ce qu’il faut pour rester en vie. Ce n’est qu’un point, mais ça représente énormément pour nous. Il ramène de la confiance, de l’énergie », a confié le coach des Canaris dans des propos relayés par Ouest-France.

Seizième du classement, Nantes devra se servir de ce match pour continuer à engranger des points lors de ses prochains matchs face à Rennes et Brest.

Retrouvez la réaction d’Antoine Kombouaré lors de la conférence de presse d’après le match opposant le Paris SG au FC Nantes, pour le compte de la 13e journée de Ligue 1 McDonald’s.

« Parfait, c’est un bien grand mot. On a beaucoup travaillé cette semaine à défendre, subir, créer de la frustration chez les joueurs… il fallait être dans cet état d’esprit. On s’attendait à ce qu’il fasse tourner, mais il a mis une grosse équipe. Ca montre aussi le respect qu’il a pour nous. On s’attendait à beaucoup souffrir. C’est la première fois que je voyais les joueurs rentrer avec des crampes. On a su aussi provoquer la réussite et faire ce qu’il faut. A jouer comme ça, à ne faire que défendre, la plupart du temps, vous perdez.« 

« On a provoqué la réussite. On a un peu de réussite et le PSG a manqué de réussite. Ils récupèrent très vite et très haut le ballon et vous presse. L’entraîneur a toujours dit qu’il ne veut pas un joueur à 50 buts mais plusieurs avec plein de buts. Aujourd’hui, c’est là où ça blesse. »

« Quand on joue Paris, on sait qu’il faut défendre, s’arracher sur beaucoup de ballons. Il faut faire ce qu’il faut pour les empêcher de marquer. Ils se crée des occasions.Carlgren ? Un choix fort ? Quand on enchaîne les mauvais résultats, il faut prendre des décisions. Ce n’est pas une sanction. Alban a besoin de récupérer avec les supporters qui s’en prennent à lui. Et je voulais voir ce que vaut notre « viking ». Il a de la réussite et attire le ballon, même si notre entame est catastrophique. Mais on est capables d’arracher le point du match nul. »

« On a travaillé pour ça. On a travaillé en étant menés au score. C’est ce qu’on a vécu. Il faut de l’énergie, de la force, de l’abnégation. J’espère que c’est la révolte. Ca reste un point. Ce n’est pas énorme sur le plan comptable, mais ça casse la série de défaite et ça doit nous donner de la confiance dans le jeu, en espérant qu’on montrera autre chose dans le derby face à Rennes. »

« Après le match perdu contre le Havre, dès le premier entraînement, on a travaillé sur le fait d’accepter de ne jamais avoir le ballon et profiter des transitions et des espaces qu’on pourrait avoir, en variant les appels. On l’a fait une fois, et ça a payé. C’est un point très important pour casser la dynamique de défaite, et j’espère que ça amènera de la confiance pour voir mon équipe jouer autrement. Mais ici, il fallait faire ce match. Ecraser Rennes 1-0, je signe tout de suite. »

« Ca fait très longtemps que je ne me préoccupe plus de ma situation. Je ne pense qu’aux solutions pour que mes joueurs retrouvent la confiance. Ce sont des questions pour les dirigeants. J’ai déjà dit que je suis un privilégie. Je me relève. »

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