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Zéro but à Munich, un contre Nantes et à nouveau zéro contre Auxerre ce vendredi soir (0-0). Le PSG est en plein ralentissement offensif alors que Luis Enrique s’est enfin résolu à jouer avec un numéro 9, Gonçalo Ramos étant titulaire lors des deux dernières sorties en championnat. Après ce 0-0 à Auxerre marqué par l’impuissance dans la surface adverse de ses joueurs, l’entraîneur espagnol de Paris est venu livrer son analyse en conférence de presse.
Quelle est votre analyse de la rencontre ?
« Elle est positive. Le résultat ne reflète pas ce que l’on a vu sur le terrain. On a joué contre la deuxième équipe à domicile. Auxerre a été dangereux après la pause mais on a amélioré notre rythme en seconde période et on a eu davantage d’occasions. Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs, ils ont insisté et encore insisté. Ils ont réalisé un bon match. »
Le ratio buts-occasions n’est pas bon depuis le début de saison. Insistez-vous là-dessus ?
« Si on analyse tous les matchs, on a des chiffres exceptionnels. Il y a ce halo de négativité autour du club que je ne comprends pas bien. Mieux finir est un objectif clair. Le gardien d’Auxerre a été très bon. Je n’ai pas de formule magique. On est tenu de générer plus d’occasions et de concrétiser. Auxerre a eu peu d’occasions, c’est bon signe. Il faut gagner en confiance, oui. »
Est-ce un souci mental ?
« C’est vrai que l’on peut s’améliorer, c’est clair. Ce n’est pas un problème mental. On est l’équipe qui marque le plus en Ligue 1. En Ligue des champions, c’est différent. J’ai confiance qu’on marque mardi à Salzbourg. Je critiquerais les joueurs s’ils n’étaient pas motivés. Mais ils donnent tout. Marquer des buts, ils sont les premiers à vouloir le faire. C’est dans leur intérêt. »
Pourquoi ce changement de visage en seconde période ?
« Je n’ai pas de critiques à formuler contre mon équipe. Les consignes étaient les mêmes depuis le début du match. Le bon travail de l’équipe se voit quand l’adversaire répond. Auxerre a eu du mal au fur et à mesure du match. Les 25 premières minutes de la seconde période sont très bonnes. »
L’équipe est-elle en pleins doutes ?
« Moi, j’ai zéro doute. Les doutes, c’est vous. C’est comme la mémoire de poisson après un point perdu au tennis : on oublie le dernier point et on regarde devant. Salzbourg, si je faisais attention à la pression sur nous, on se jetterait par la fenêtre ! On va tout donner en Autriche même si on n’a pas de filet. »
Quelles étaient les raisons des ajustements tactiques avec Warren Zaïre-Emery plus bas et Fabian Ruiz plus haut ?
« »Nous cherchons à équilibrer l’équipe, à créer du mouvement contre un adversaire qui laisse très peu d’espace et qui défend très près de son but. Nous avons beaucoup de joueurs polyvalents. Parfois c’est Fabian Ruiz comme lors du match précédent, parfois c’est Vitinha, d’autres fois c’est Nuno Mendes, là c’était Warren. Je pense que cela nous donne une richesse tactique d’avoir différentes solutions et nous n’avons pas besoin de changer de joueurs pour pouvoir jouer de différentes façons. Selon le profil de chaque joueur, il se passe des choses que nous jugeons importantes dans le match. »