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En Autriche, le PSG a décroché mardi soir sa deuxième victoire de la saison en Ligue des champions, lui permettant de se glisser à la 24e place du classement actuel. Grâce à des buts de Gonçalo Ramos, Nuno Mendes et Désiré Doué, son premier avec Paris et en C1, il se donne un peu d’air. De quoi satisfaire l’entraîneur Luis Enrique, en conférence de presse.
Est-ce qu’il y a du soulagement après cette victoire ?
« À la vérité, ce n’était pas un meilleur match que contre le PSV Eindhoven et l’Atlético. Il était même pire. Ce sont les caprices du football. Et on gagne alors qu’on a fait match nul contre le PSV (1-1) et on a perdu contre l’Atlético (1-2). Ce n’était pas un match facile. Jusqu’à 0-2, c’était ouvert. C’était intense et l’adversité était là. Ça n’a pas été un match facile, même si on a dominé, c’est resté ouvert, ça a été un bon match, intense. »
Pourquoi avoir lancé Désiré Doué en fin de rencontre, avec la réussite que l’on connaît (une passe et un but) ?
« Pour moi, il a été très fort lors de ses trois derniers matchs. Il a amélioré le rendement de l’équipe. Ce mardi, il a aidé l’équipe défensivement et offensivement alors qu’il n’est pas entré à son poste. Nous avons une très grande confiance en lui. »
Ce résultat est-il une libération comme on l’a vu avec votre joie sur le troisième but ?
« Nous avons moins de points que ceux que nous devrions avoir. Il y a une marge de progression. Ce résultat renforce l’équipe. Nous ne savons pas combien de points et de buts il faudra pour se qualifier. C’est pourquoi en inscrire trois est important. L’équipe suivante est Manchester City, une toute petite équipe (ironique). Donc on va y aller pas à pas. Le troisième but est une véritable œuvre d’art, comment se libérer d’un pressing haut, ce qui explique notre joie sur le banc. »
Pourquoi était-ce un match pire que le PSV ou l’Atlético ?
« Je dois le revoir. Mais il n’est pas mieux que les autres. Les statistiques le montrent. »
Gonçalo Ramos change-t-il votre façon de jouer ?
« Non, il ne change pas notre jeu. C’est un finisseur. Il donne de la continuité et c’est un autre profil. »
Depuis plusieurs rencontres, Nuno Mendes joue plus libéré. Qu’avez-vous changé avec lui ?
« C’est en raison de ses qualités techniques. Il peut jouer devant et derrière dans le triangle défensif. Il apporte beaucoup. On s’adapte aux synergies positives et c’est pour cela qu’il joue plus haut en ce moment. Il est sorti parce qu’il a reçu un coup mais ce n’est rien de grave. »