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Dimanche prochain, les protégés de Zoumana Camara se déplacent à Lille pour le compte des 16es de finale de la Coupe Gambardella. Il s’agit de la seconde confrontation entre les deux équipes dans cette compétition sous l’ère Qatarie, mais aussi la troisième depuis la réforme des catégories d’âge en 2008.
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Devant près de 300 personnes – dont Hazard, Rami, Butelle, Lebbihi, Oukidja ou encore Lyng -, les 18 ans Nationaux du LOSC s’étaient inclinés chez eux le dimanche 19 mars 2009, face au Paris Saint-Germain, en 8es de finale de la coupe Gambardella. A noter, qu’il manquait huit Lillois (avec Hazard et Salibur chez les pros, Obin blessé ou Lebbihi, Baherlé, Souquet, Alcibiade, Souaré en CFA). Au PSG, seul Sakho fut promu avec les pros.
Après une minute de silence en hommage à Jordan et Sullivan, les deux supporters Lillois décédés quelques jours plus tôt, les jeunes Dogues – flanqués d’un brassard noir – entraient dans leur match, concentrés, déterminés face aux Titis de David Bechkoura emmenés par un certain Maxime Partouche (photo à la une).
Quelle intensité. C’est avec une rare intensité que les deux équipes entamaient la rencontre. D’un but à l’autre, Lillois et Parisiens se livraient une rude bataille, à l’image de Bruno, à la lutte avec Tambe.
Les occasions sont Lilloises. Du côté des protégés de Rachid Chihab, les premières mèches furent allumées par Bruno (24e), puis Fallempin (37e), de loin. Pour autant, Negouai n’était pas en reste sur le devant de l’attaque nordiste. Qasmi dût sortir sur blessure (entorse, 38e).
Solidité et efficacité. Très remuant sur le front de l’attaque parisienne, Kamghain voyait ses tentatives annihilées par la défense lilloise, dont cap’tain Longueville constituait le pilier.
0-0 à la pause. En défense comme dans tout son couloir gauche, Digne ne ménageait pas ses efforts. Le Paris Saint-Germain faisait le dos rond et les deux équipes rentraient aux vestiaires sur un score nul et vierge (0-0).
Duel du milieu de terrain. Au retour des vestiaires, les deux équipes ne parvienaient toujours pas à faire la différence. Et ce n’était pas faute d’essayer. Esseulé, balle au pied, dans le dos de la défense parisienne, Irie-Bi était tout près de trouver l’intervalle pour ses attaquants.
Intraitable. L’attaquant parisien Kamghain s’enfonçait dans la surface lilloise et contraignait Longueville à l’irréparable. Penalty ! Concentré et inflexible sur sa ligne, NDjock repoussait promptement la tentative de Partouche, côté droit. Le portier lillois préservait le score ! (64e).
0-1, puis 1-1. Au fil des minutes, ce furent les Parisiens qui prenaient l’ascendant sur la rencontre. Makhedjouf profitait d’une mésentente entre Soumaoro et NDjock. Il piquait son ballon, juste au-dessus de NDjock, puis, seul devant le but, poussait le cuir au fond du filet. Un vrai but d’attaquant, opportuniste, efficace. (0-1, 69e). Loin de se démonter, les Dogues ne baissaient pas les bras et parvenaient à renverser la tendance. Très remuant en cette fin de match, Negouai se présentait seul devant Letellier et égalisait pour les Dogues ! (1-1, 76e).
Dans la foulée… Alors qu’on se dirigeait vers une fin de rencontre palpitante, Partouche redonnait l’avantage aux siens une minute plus tard d’un tir puissant au sol, après avoir récupéré le ballon suite à un cafouillage plein axe (1-2, 77e). Entré en jeu pour le dernier quart d’heure, Puel ne pouvait que constater le second but parisien.
Des derniers efforts non récompensés. Le pressing lillois en toute fin de rencontre n’y changeait rien. Les Dogues s’inclinaient et quittaient la compétition la tête haute. Côté PSG, Jimmy Kamghain et Florian Makhedjouf furent clairement les deux joueurs offensifs les plus en vue. Fouad Bachirou récupéra bon nombre de ballons au milieu, tandis que Chris Mavinga fut impérial dans l’axe défensif.
« Dans ce genre de match il y a un tel niveau tactique et technique, que la moindre erreur se paye cash, assurait Rachid Chihab, le coach Nordiste. En face, Paris a su s’appuyer sur des attaquants rapides, puissants et percutants. Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs qui ont représenté fièrement leurs couleurs. Ils se sont montrés combatifs, volontaires, et ont su hausser leur niveau de jeu. Le reste s’est joué sur des détails. »
Alors que le club de la capitale pouvait toujours espérer décrocher un 2e sacre dans l’épreuve après lequel il court depuis son premier et dernier succès en 1991, sa route s’arrêta en quart de finale sur la pelouse de l’OL (2-3) face aux Grenier, Lacazette et consorts.
LILLE OSC – PSG 1-2 (0-0)
Affluence : 300 spectateurs.
Buts : Negouai (76e) ; Makhedjouf (69e), Partouche (77e)
Avertissement : Yonga (49e)
LOSC : NDjock – Yonga, Soumaoro, Longueville, Digne – Altama (Nogues, 87e), Saïd, Irie-Bi (Puel, 74e), Bruno, Fallempin – Negouai. Coach : R.Chihab.
PSG : Letellier – Tambe, Landre, Mavinga, Paupin – Bachirou, Partouche, Makonda – Qasmi (Slimani, 38e) (Hery, 87e), Kamghain (Courbera, 86e), Makhedjouf. Coach : D.Bechkoura. Non entrés : Sail et Diarra.
Parcours du PSG lors de la saison 2008/2009 :
64F : FC Versailles (DSR)-PSG 1-4 (Kamghain x1, Djadjédjé x1, Qasmi x1, Mimoun x1)
32F : FC St-Lô (DH)-PSG 0-0 (1-1 ap) (8-9 tab) (Kamghain x1)
16F : PSG-RC Lens (Nat) 3-0 (Qasmi x2, Mavinga x1)
8F : Lille OSC (Nat)-PSG 1-2 (Makhedjouf x1, Partouche x1)
1/4F : OL (Nat)-PSG 3-2 (Landre x1, Kamghain x1)
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