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Premier joueur né en 2004 lancé dans l’élite, l’attaquant du club angevin Mohamed Ali Cho a déjà participé à trois matchs de Ligue 1 cette saison ! Comme ses illustres prédécesseurs (Mbappé, Camavinga, Cherki…), l’ex-Titi du PSG a fait ses premiers pas en Ligue 1 avant son 17e anniversaire. A 16 ans et 7 mois exactement, c’était face à Bordeaux le 30 août (0-2).
« On m’a dit d’aller m’échauffer et quand je suis entré, j’étais très excité, confia le premier joueur né en 2004 à évoluer en L 1 et entré ce jour-là à la 81e minute. J’ai été impressionné au début mais, au fil du temps, je me suis détendu. C’est allé de mieux en mieux. Le jeu est un peu plus rapide, c’est vrai, mais je ne me suis pas senti débordé »
🤓 Entré en @Ligue1UberEats pour la première fois face aux @girondins lors de la J2, @MohamedAliCho1, 16 ans, est longuement revenu sur son parcours, d'ores et déjà riche.
— Angers SCO (@AngersSCO) September 12, 2020
Entre humilité et maturité, entretien.
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Abdel Bouhazama, directeur du centre de formation du SCO et entraîneur de la réserve (N2), n’avait forcément pas raté une miette de sa première prestation, comme il le raconta dans la presse locale : « Il n’a pas tout réussi mais il s’est passé quelque chose, comme à chaque fois qu’il joue. Sur un ballon, il a failli réduire le score… Il n’a pas eu peur de défenseurs d’expérience comme Koscielny ou Baysse. Cependant, il a montré aussi une forme de naïveté. Mais il va apprendre les ficelles, ces matchs sont des accélérateurs d’apprentissage. »
Concernant Mohamed-Ali, né à Stains (Seine-Saint-Denis) d’un papa ivoirien, Ibrahim, et d’une maman française d’origine marocaine, Samia, la question du prénom mérite d’être explicitée. Le papa tenait à une référence religieuse. La maman plaidait pour honorer un Ali présent dans son ascendance. « On est arrivés à un compromis. A l’arrivée, il porte très bien ce prénom. »
La famille Cho a fait l’essentiel de sa vie en Angleterre. Enfant pourtant, « MAC » a joué plusieurs saisons au PSG (2011-2015), à la faveur d’une parenthèse parisienne. Il était arrivé en provenance de Chantilly.
Une fois rentré en Angleterre avec sa famille, il a rejoint à 11 ans le centre de formation d’Everton et y a fait ses armes jusqu’à 16 ans. Il compte même deux sélections avec les U16… anglais.
Sollicité de toutes parts, le jeune Cho et ses parents se sont déplacés dans toute l’Europe et ont été reçus dans de très grands clubs. Jusqu’à ce qu’une offre émanant d’Angers leur parvienne. « C’était tout ce qu’on voulait pour lui. Un endroit où grandir en toute tranquillité et où son potentiel serait respecté. Car intégrer l’équipe réserve dès l’arrivée n’est pas donné partout, voire impossible dans les grands clubs. »
C’est ainsi que toute la famille — le frère aîné excepté — s’est installée dans le Maine-et-Loire début janvier, dans le sillage du jeune joueur, signataire de son premier contrat pro début mai, jusqu’en 2023. Ce vendredi soir, il foulera la pelouse du Parc des Princes, dans un premier temps pour s’échauffer et qui sait pour ensuite faire trembler les filets Rouge & Bleu…