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A la veille de la finale de la dernière Coupe de la Ligue de l’histoire entre le PSG et l’OL vendredi au Stade de France, Rudi Garcia s’est présenté face aux médias. LTDPSG vous propose la retranscription intégrale de ses dires.
Température élevée
«On arrive sur des jours très chauds. On a eu très chauds aussi à Lyon certains jours, donc on a pu s’y préparer. Il faut être très attentif à l’hydratation, notamment pour les joueurs. On a beaucoup insisté ces derniers jours, on le fera encore. Aujourd’hui, ce sera une bonne répétition, pour voir comment c’est au Stade de France. Il fera certainement moins chaud qu’avec 80.000 personnes, malheureusement, mais c’est comme ça (5000 max, ndlr). Les conditions climatiques, c’est un élément important. Ce sont des températures très élevées et les organismes peuvent souffrir à un certain moment du match, à la fin. Et comme ce sont les premiers matches de compétition pour nous et le PSG, le premier pour nous et le deuxième pour eux, les organismes ne sont plus tellement habitués à aller puiser au fond d’eux-mêmes sur des matches de compétition, pour 90 minutes ou plus.»
Juventus Turin
«On se concentre sur le fait de gagner la Coupe de la Ligue et on aura tout le temps de se concentrer sur la C1 vendredi soir, et j’espère que samedi matin.»
Finale CDL
«C’est une formidable opportunité de gagner un trophée surtout ! Ça fait trop longtemps que l’OL n’a pas remporté un trophée, 2012, la dernière finale en 2014… Il faut croquer à pleine dents dans cette opportunité et ramener le trophée à Lyon. Il n’y a que ça qui nous anime. C’est magnifique, positif. On n’a pas toujours l’occasion de gagner un trophée, et là on en a l’occasion, même si on sait qu’on sera outsider dans cette finale et que le PSG a une équipe supérieure à la nôtre. Mais on a aussi une équipe de très haut niveau, en passe de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions (en plaisantant avec un journaliste italien, ndlr). On ne pense qu’à ça : pression positive, gagner ce trophée.»
Précédents PSG-OL
«Le 5-1 à Paris ? Je me suis arrêté à la 60e de ce match, je ne me souviens plus de ce qui s’est passé après (sourire) ! On avait démontré, même ici en championnat et notamment en deuxième période, qu’on était capable de marquer des buts. Il ne faut pas rivaliser sur 60 minutes ou une période, mais sur 95 minutes, voire 120, voire plus puisque c’est une finale et il peut y avoir des tirs au but. Il faut se préparer à tout. Il n’y a que les joueurs qui peuvent dire s’ils sont prêts à tout…»
XI de départ
«Les cinq changements, et on l’a vu sur les championnats qui ont repris, c’est une décision intelligente qui pourrait se prolonger, je l’espère, sur la saison suivante. Il y a eu une grosse coupure, et il sera donc important, notamment sur les premiers matches, de faire plus de changements que d’habitude. En passant, ça permettra aux coaches de faire plus de coaching. On a fait huit semaines de préparation, c’est une longue préparation, on a été les premiers à reprendre, mais on estimait cela nécessaire après cette coupure. On part quand même tous dans l’inconnu, mais l’importance des cinq changements est capitale, notamment pour la finale. Ça permettra de faire sortir ceux qui seront fatigués et d’apporter un plus avec les entrants.»
PSG-ASSE
«Le rythme ? Chaque match a sa vérité. La seule conviction que j’ai, c’est la totale implication de mes joueurs et la grande envie de remporter ce trophée. Avec le staff, on s’est dit que ce qui peut être compliqué à gérer, c’est la fin de match. Les 15-20 dernières minutes peuvent être plus compliquées pour tous les acteurs parce que les organismes n’ont plus été habitués à puiser au plus profond d’eux-mêmes pour faire ces matches de très haute intensité. On a essayé de retrouver cette intensité en préparation, mais ce ne sont pas toujours nos adversaires qui nous ont obligé à la mettre (sourire). Les joueurs savaient qu’on devait la mettre nous-mêmes, mais ce n’est pas si simple… Si certains coincent, on n’aura pas de trop de ceux qui entreront en jeu.»
Memphis Depay
«On avait deux inconnues à la reprise : le comportement de Memphis et Jeff Reine-Adélaïde, car ils ont été blessés en décembre. On était sûr qu’ils seraient prêts plus vite parce qu’ils n’ont jamais arrêté. On leur a même dit sur les derniers 10 jours de couper, sans quoi ils allaient avoir deux ou trois semaines d’avance sur leurs coéquipiers (sourire). Mais rien ne remplace le fait de s’entraîner avec un groupe. Ils ont fait six mois de travail individuel. Ils n’ont pas loupé beaucoup de matches et auront l’occasion de finir la saison avec la finale et la C1. Même si on ne savait pas s’ils seraient capables de débuter. Sur ce qu’ils ont démontré tous les deux, on a été rassuré quant à leur capacité à être prêts pour les événements qui nous attendent, comme tous les autres.»
Calendrier
«Je suis concentré sur le sportif. Si c’était effectivement la seule diffusion en clair et d’un trophée qui mène à l’Europe, oui on peut le regretter. Après, si ça soulage le calendrier, je dis bien « si », je pense que c’est une bonne décision. On ne peut pas demander aux joueurs de jouer autant de matches, surtout quand vous êtes européens et que vous allez le plus loin possible, sans parler des compétitions internationales. Après, il ne faut pas s’étonner si les meilleurs joueurs sont à l’infirmerie et pas sur le terrain. Je ne pense qu’au sportif, et si ça enlève des matches et que ça permet aux joueurs de récupérer un peu plus, tant mieux. Il ne faut pas que ce soit la course à la compétition. Les matches amicaux ont déjà été remplacés par des matches de compétition. C’est bien pour l’intérêt. Mais il faut ménager des temps de récupération aux joueurs, sous peine de les perdre sur blessure.»
Etat d’esprit
«Ce qui est fantastique, c’est d’abord ces deux matches à jouer. Très excité, motivé, déjà pour gagner ce trophée. On a très envie de la remporter. On sait la difficulté qui nous attend, mais sur un match, en donnant tout, on espère rafler la mise. On est là pour cela, très enthousiaste et très motivé.»
Schéma tactique
«Je voulais que les joueurs maîtrisent les deux systèmes (à trois ou quatre derrière, ndlr), et même d’être capable de changer pendant un match. On l’avait fait avant l’arrêt des compétitions. La seule certitude c’est que Ciprian Tatarusanu débutera contre Paris dans les buts, et Anthony Lopes contre la Juventus. Pour le reste, je pense que les joueurs sont prêts pour, je l’espère, poser des problèmes à l’adversaire avec différents systèmes. On a les joueurs pour cela, des joueurs polyvalents. Mais je pense que la vérité ne se situera pas sur la tactique, mais sur l’attitude, l’envie, la détermination et la cohésion d’équipe. Une formidable solidarité demain de l’OL autour de son équipe, à travers ses joueurs, son staff et ses dirigeants, et même ses supporters. Même s’ils ne seront pas nombreux dans le stade, ils seront là. Sans parler de tous ceux qui seront derrière leur écran et qui aiment l’OL. On va tout faire pour remporter ce trophée.»
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