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Pour fêter ses 13 années d’existence, les membres actifs de l’Association ont souhaité donner la parole au Président-Fondateur (alias Nyto), gardien du temple depuis les années 90.
Pour se faire, l’exercice qui lui a été imposé ne fut pas des plus simples, puisqu’il dût lister les 13 moments forts (un par année) qui ont marqué la vie de l’Association de sa création à ce début de saison 2019/2020.
Flashback rouge et bleu. Troisième volet : l’année 2008.
18 mars 2008 – Doublé pour Arnaud, ovation pour Partouche !
C’est avec une équipe fortement rajeunie que le PSG s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France en éliminant Bastia (2-1). Les deux premiers buts de Loris Arnaud au Parc des Princes (18e et 67e) permettent ainsi aux Rouge et Bleu de renouer avec le succès avant un délicat déplacement à Lyon, dimanche en championnat.
Pour ce huitième de finale de Coupe de France, Paul Le Guen aligne une équipe inédite. Le coach parisien n’a effectué pas moins de dix changements par rapport à la formation qui a affronté Valenciennes, samedi en championnat. Jérôme Alonzo, Larrys Mabiala et Everton profitent donc de ce turn-over pour fêter leur première titularisation de la saison. A noter également la première apparition dans le groupe pro des jeunes Maxime Partouche et Jean-Eudes Maurice.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Bernard Mendy, Sylvain Armand, Mamadou Sakho, Larrys Mabiala – Granddi Ngoyi, Younousse Sankharé, Willamis Souza – Loris Arnaud, David Ngog, Everton Santos (Maxime Partouche 70′). Entraîneur : Paul Le Guen.
Dès les premières minutes de la rencontre, les Corses surprennent les Parisiens et se créent la première occasion du match. Chaouki Ben Saada enroule son coup franc, mais Jérôme Alonzo, vigilant, sort parfaitement le ballon qui prenait la direction de sa lucarne (4e). Totalement décomplexés, les Bastiais multiplient les offensives. Yannick Cahuzac, parti seul au but, oblige le portier parisien à sortir dans ses pieds (11e) et c’est ensuite au tour de Mehdi Meniri de tenter sa chance, mais sa tête n’est pas cadrée (17e).
Devant leur public, les Parisiens réagissent. Younousse Sankharé, bien servi en profondeur, pénètre dans la surface et centre en retrait. Le plat du pied de Loris Arnaud, seul au point de penalty, fait mouche et le PSG ouvre le score (1-0, 18e). Paris mène, mais Pierre-Yves André, d’une demi volée du gauche à l’entrée de la surface, trouve la lucarne de Jérôme Alonzo et remet les deux formations dos à dos (1-1, 22e). Les Rouge et Bleu vont alors se créer les dernières occasions de la première période. Loris Arnaud (29e), David Ngog (40e) puis Everton (42e) vont tour à tour tenter leur chance sans toutefois réussir à tromper Austine Ejide.
Paris est tenu en échec à la pause et va devoir redoubler d’efforts pour se qualifier. Souza tente ainsi sa chance sur coup franc, mais le ballon est arrêté par le portier corse (63e). Sur un centre de Sylvain Armand au point de penalty, Loris Arnaud devance la sortie d’Austine Ejide et tacle le ballon au fond des filets. Le doublé de l’attaquant permet à Paris de reprendre l’avantage (2-1, 67e).
Ce but donne des ailes aux jeunes parisiens et Maxime Partouche, tout juste entré en jeu, tente sa chance, mais le ballon achève sa course dans les bras du gardien (71e).
Les Bastiais n’abdiquent cependant pas et la tête de Mehdi Meniri passe tout près du cadre de Jérôme Alonzo (74e) avant que le but de Christophe Gaffory ne soit refusé pour une position de hors-jeu…Ouf (78e). Les Parisiens tiennent bon et accèdent ainsi aux quarts de finale de la compétition. Prochain rendez-vous pour les hommes de Paul Le Guen, avec un difficile déplacement en championnat chez le sextuple champion de France lyonnais.
Loris Arnaud : « Nous avons tout fait pour remporter ce match. Le coach nous a donné notre chance et nous avons tout fait pour lui montrer qu’il pouvait compter sur nous. Cela nous fait plaisir de jouer cette Coupe de France. C’est important pour la confiance. Nous avons eu du mal à débuter, puis nous sommes bien entrés dans le match. Nous avons essayé de nous libérer car nous n’avions rien à perdre ce soir. A un partout, nous savions que nous pouvions marquer des buts. Un match de coupe n’est jamais fini et il ne faut rien lâcher. »
Maxime Partouche : « C’est un rêve pour moi qui se réalise de jouer avec le PSG. Je suis au club depuis l’âge de 13 ans et j’ai toujours rêvé de jouer sur la pelouse du Parc des Princes. J’ai eu un peu d’appréhension quand je suis entré en jeu, mais une fois mon premier ballon touché c’était parti. Le public était derrière moi et mes coéquipiers m’ont soutenu. Je tiens à remercier le public pour leurs encouragements. »
A lire – Part I (2006) : Première interview… avec un ex-Marseillais
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