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Abdou Diallo n’est plus un joueur du PSG. Le défenseur polyvalent, international sénégalais, a fait le choix de rejoindre le club qatari d’Al-Arabi, cet été. Interrogé dans le cadre du podcast Asac à ce sujet, l’ancien parisien a été honnête et a justifié son transfert par la volonté de gagner plus d’argent. Même si « la peur de la pauvreté » qu’il évoque peut tout de même faire tiquer.
« Beaucoup de joueurs vont se reconnaître, mais j’ai joué avec la peur de la pauvreté, de la blessure, de ne pas y arriver, de ne pas améliorer les conditions de vie de ma famille, parce que le football a été mon échappatoire, mon ascenseur social et mon opportunité pour améliorer mon train de vie, a confié l’international sénégalais. Moi, je suis le premier garçon, issu d’une famille avec des parents divorcés, et dans notre culture c’est important. J’ai une place, j’ai un rang à tenir et j’ai des responsabilités. Ce n’est pas le jeu en lui-même qui me fait peur, c’est l’enjeu. Je ne peux pas être dans l’égoïsme et ne penser qu’à ma tronche et à mon plaisir. »
Même s’il reconnaît qu’un départ vers le Qatar n’était pas forcément une priorité au coup d’envoi du mercato, il rappelle aussi que son petit frère Ibrahima avait fait le choix de signer à Al-Duhail, quelques semaines auparavant. « Un sacré argument en plus », selon lui.
En revanche, celui de la peur de la pauvreté a tout de même de quoi surprendre puisque l’ancien joueur de Dortmund était rémunéré 450 000 € par mois par le club de la capitale selon les estimations de L’Équipe.