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Trois mois après le dernier match du Maroc lors de la Coupe du monde 2022, le sélectionneur du Maroc Walid Regragui a dévoilé sa première liste en 2023 pour les rencontres amicales face au Brésil et au Pérou. Tandis que de nouveaux noms sont sortis, comme celui du Rennais Ibrahim Salah, celui d’Achraf Hakimi (Paris Saint-Germain) était également présent dans la liste. Pourtant, ce dernier est visé pour une enquête de viol. Une nouvelle qui a forcément fait réagir les journalistes présents à la conférence de presse ce lundi 13 mars.
Questionné au sujet du latéral droit parisien, Walid Regragui a souhaité protéger son joueur. « J’ai parlé avec Achraf. Je parle souvent avec lui comme avec tous mes joueurs. Il est serein, c’est le plus important. Nous, on est avec lui. Il y a la présomption d’innocence. Jusqu’à preuve du contraire, nous et tous les Marocains, nous sommes derrière Achraf. On le soutient. Il faut qu’il pense au football d’abord. Des gens vont s’occuper de ces affaires pour lui. On est de tout cœur avec lui. Je pense que ça lui fera du bien de rentrer au Maroc, de sentir le soutien. C’est quelqu’un qui est fort sur le terrain et en dehors », a-t-il expliqué.
Pour rappel, le joueur de 24 ans a été mis en examen par le paquet de Nanterre le vendredi 3 mars. Une femme, également âgée de 24 ans, l’accuse de l’avoir violée en février dernier chez lui à Boulogne-Billancourt, en banlieue ouest de Paris. Son contrôle judiciaire lui interdit d’entrer en contact avec la jeune femme. Autorisé à quitter le territoire français, Achraf Hakimi devrait néanmoins pouvoir disputer la rencontre face au Brésil (le 25 mars à Tanger) puis face au Pérou (le 28 mars à Madrid).