[Revue de Presse-Anciens] Adrien Taquet, le secrétaire d’Etat formé au PSG (Le Parisien)

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Adrien Taquet, secrétaire d’Etat en charge de la protection de l’enfance, dispose d’une ligne sur son CV peu commune pour un membre du gouvernement. Il est un ancien pensionnaire du centre de formation du PSG, où il a notamment côtoyé Djamel Belmadi, le sélectionneur des nouveaux champions d’Afrique.

Celui qui est devenu homme politique plutôt que footballeur avait d’ailleurs salué le parcours de son ancien coéquipier, dans un tweet juste avant la finale gagnée face au Sénégal (1-0).

Pour Le Parisien, il raconte ses souvenirs du centre de formation parisien et son parcours atypique.

Quels souvenirs gardez-vous de Djamel Belmadi ?

« Nous étions au centre de formation ensemble, en cadets nationaux. Il avait un an de plus que moi. Dans ma génération, il y avait Didier Domi, Gregory Paisley et Pierre Ducrocq. C’était en 1992 et 1993, si j’ai bonne mémoire. Nous étions entraînés par Patrick Liewig. Je me souviens surtout des qualités physiques impressionnantes de Djamel. Sur les tests, comme le « Cooper » (NDLR : qui mesure la VO2 max), il nous mettait à l’amende ! On sentait son potentiel. Il jouait milieu relayeur ou meneur de jeu. Moi j’étais ailier de formation mais on évoluait en 4-4-2, alors j’étais piston droit. Il était très hargneux sur le terrain et je ne suis pas surpris qu’il soit devenu entraîneur ensuite, comme Pierre Ducrocq pourrait l’être par exemple. »

Quels sont vos souvenirs du centre de formation parisien ?

« J’étais arrivé après avoir évolué pendant des années à Saint-Cloud, où j’étais avec le fils d’Alain Cayzac, l’ancien président du PSG (NDLR : prénommé Alain, lui aussi). Je devais intégrer l’équipe réserve, comme Djamel l’a fait, mais j’avais déjà pour projet de faire des études et ça devenait difficilement compatible avec des entraînements quotidiens. Je projetais déjà d’entrer à Sciences Po, je suis donc retourné dans mon club précédent et en parallèle je me suis beaucoup investi dans le futsal, que j’ai développé dans les Hauts-de-Seine, alors que la fédération avait à l’époque peur qu’il fasse de l’ombre au foot à 11. »

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Restez-vous supporter du PSG ?

« Oui, bien sûr. Je vais encore de temps en temps au Parc des Princes. J’ai été abonné à Auteuil pendant des années, avant de devoir prendre un peu de recul du fait de mes obligations professionnelles et familiales.« 

Avez-vous rejoint le groupe des parlementaires supporters du PSG, créé par Hugues Renson, lorsque vous étiez député ?

« Non, parce que cela a coïncidé avec l’époque où je suis entré au gouvernement . Mais il n’y a pas de discussion, je reste un supporter du PSG. On en parlait parfois et, je ne devrais pas le dire, mais je fais toujours partie de l’équipe de France de l’Assemblée nationale, où il y a par exemple Éric Coquerel (LFI). Je ne suis plus député, mais ils font une exception. On joue cinq ou six fois dans l’année, ce qui est peu mais déjà pas mal. On commence à marquer nos premiers buts et à gagner nos premiers matchs. On avance ! »

Aimeriez-vous réconcilier vos deux passions en ayant une fonction politique en lien avec le sport ?

« Pourquoi pas ? Je me suis aussi toujours dit que j’aimerais être président d’un club… »

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