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Il suit « d’un œil un peu plus particulier » tous les clubs dans lesquels il est passé, notamment le PSG où il a été formé. Président d’une fondation qui permet aux jeunes albanais, d’avoir accès à des infrastructures sportives, Lorik Cana, 37 ans, n’a pas quitté le monde du ballon rond. Celui qui a évolué pendant quatre années à Marseille (2005-2009) et, brièvement, à Nantes (2015-2016) est revenu pour 20 Minutes sur son parcours dans ces deux villes avant la rencontre qui les oppose samedi (17 heures) au Vélodrome. Morceaux choisis.
« Je dois énormément au PSG car c’est le club qui m’a permis, dans un moment difficile, de pouvoir continuer à vivre de ma passion. C’est le club avec lequel j’ai gagné mon premier trophée. J’ai aussi participé à la Ligue des champions donc Paris, c’est un club que je ne peux pas renier. Au contraire, j’ai énormément de gratitude envers le club, énormément de fierté d’y avoir joué et c’est un club auquel je serai toujours attaché. Après, comme je l’ai dit, l’OM reste particulier pour moi. »
« Avant de devenir joueur de l’OM, j’en ai été un fervent supporteur. Depuis l’âge de 7-8 ans, j’ai grandi avec la fameuse génération du début des années 1990. De là est né cet amour pour l’Olympique de Marseille. Après, quand j’ai eu l’opportunité d’aller y jouer, c’était un peu comme un rêve d’enfant qui se réalisait. Le premier match avec le maillot de l’OM, c’est quelque chose d’assez spécial. Il faut être digne de porter ce maillot. Ça se démontre au quotidien, par rapport à ton attitude, la passion sur le terrain… Mon seul petit regret c’est de n’avoir pas pu être champion avec l’OM lors de ma dernière année mais à part ça, ça a été une période extraordinaire. »
« Je suis retourné en Albanie, chose qui ne m’était pas arrivée depuis tout petit. J’avais sept ans lorsqu’on a quitté le Kosovo avec ma famille. En 2016, je suis retourné y vivre pour avoir la famille à proximité. J’ai commencé un projet dans lequel je me suis engagé à fond : ma fondation de bienfaisance qui sert à promouvoir le sport auprès des enfants, chez nous. Elle s’appelle Lorik Cana 5 Foundation. Ça permet aux jeunes d’avoir des infrastructures sportives à l’école et de pouvoir faire du sport au quotidien. J’ai aussi eu mon diplôme d’administration sportive, pour un jour me donner la possibilité de continuer en tant que dirigeant de club. Je suis aussi consultant pour la Ligue des champions, chez nous en Albanie. Je reste dans le monde du sport parce que quand on a la chance d’être dans ce monde-là, et c’est dommage d’en sortir. »