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Ce dimanche, Téléfoot a proposé une enquête sur le centre de formation du Paris Saint-Germain, devenu en l’espace d’une décennie l’un des meilleurs centres en France et au monde. Avec les interventions de Christopher Nkunku, joueur du RB Leipzig formé au PSG, de Yohan Cabaye, le directeur technique du centre de formation du PSG et de Bertrand Reuzeau, ancien directeur du centre de formation parisien et désormais à la tête de celui de l’AS Monaco.
Le PSG a lancé cette saison 5 joueurs nés en 2003 ou après avec son groupe professionnel.
— Téléfoot (@telefoot_TF1) May 8, 2022
Malgré cela, Paris n'est que 10e au classement des minutes disputées par des joueurs formés au club. @JulienMaynard pic.twitter.com/Ih7xQvxZSu
Nkunku : « Dès que tu as l’emblème du PSG (…) tout le monde regarde. Tu as l’étiquette : ‘Club de la capitale’ et c’est quelque chose qu’on a appris à défendre très jeune. »
Nkunku : « Je n’ai aucun regret. Je voulais me montrer que je pouvais être important dans un club ambitieux. »
Reuzeau : « Certains clubs provinciaux étaient beaucoup plus intégrés dans la région que le PSG. Il fallait revenir fort dans la région et de créer un vrai maillage avec la région parisienne. C’était la priorité. »
Reuzeau : « C’était assez compliqué au tout départ car Paris n’était pas dans les 20 premiers centres de formation français. »
Reuzeau : « C’est un problème. Au PSG, les gamins sont dans un contexte très valorisant (…) Et être prêté dans un club un peu moins huppé, pour avoir un peu plus de temps de jeu à cause de difficultés dans leurs progressions, ils ont quelque fois du mal à l’accepter. »
Reuzeau : « Il y a de vrais possibilités de pouvoir garder les meilleurs jeunes. A partir du 18e joueur, ce n’est pas la peine d’aller chercher des tops joueurs dans vos effectifs, ils joueront très peu. Les stats le disent. Autant intégrer des jeunes. »
Coman : « L’année où je pars, j’ai 18 ans. Est-ce que j’aurais attendu six ans de jouer pour l’équipe ? Peut-être pas. Mais je n’en veux pas au club. Je pense que c’était la bonne solution. »
Cabaye : « Plus dur je ne pense pas. Bien sûr, ce n’est pas facile de se faire sa place, parce qu’aujourd’hui le PSG est un très grand club européen et mondial, donc bien sûr qu’il y a une forte concurrence. »
Cabaye : « Mais les joueurs ne doivent pas perdre patience et savoir que rien n’est impossible. »
Cabaye : « Aujourd’hui, l’idée, c’est de pouvoir les repérer très tôt et de leur proposer le projet de développement à la pré-formation et à la formation au PSG. »
Cabaye : « Presnel Kimpembe c’est l’exemple-type de la personne qui a continué à travailler, qui savait où elle voulait aller et surtout qui a gardé patience. Cela permet d’être champion du monde. »
Cabaye : « Le plus important c’est d’y arriver, mais pas de rester 1-2 mois ou 1-2 saisons. C’est de rester 10-15 ans. Parfois, ils ont du mal à comprendre qu’il manque certaines choses pour durer au plus haut niveau. »