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L’attaquant Noah Lemina (18 ans) a signé son premier contrat professionnel au PSG en octobre dernier. Le Parisien est allé à sa rencontre pour mieux comprendre le quotidien d’un jeune apprenti footballeur au sein de la sphère Rouge & Bleu. Morceaux choisis.
Le foot et l’école
« C’est très compliqué au départ. Parce que, en signant au PSG, tu n’as qu’un objectif : finir professionnel. Très vite, le club te fait comprendre que c’est un projet à plusieurs entrées. Il y a le foot, bien sûr, mais les cours aussi. On nous fait bien savoir qu’il va falloir être investi sur les deux. L’école nous aide à garder les pieds sur terre. »
Contrat professionnel
« Pendant quelques temps, j’étais dans ma bulle. Je me disais : ‘C’est bon ! La grande étape de ma jeune carrière est arrivée.’ Je ne pensais qu’à ce contrat professionnel. J’en avais un peu oublié l’école. Mais les responsables de la scolarité et ma famille m’ont remonté les bretelles. »
Externe au centre
« Je rentre chez mes parents tous les soirs. Cela fait du bien de voir son père, sa mère ainsi que ses frères et soeurs. Je peux leur parler de ma journée, leur raconter comment ça s’est passé sur le terrain mais aussi en classe. »
Maturité accélérée
« On le ressent forcément parce qu’on a des objectifs bien précis pour chacun d’entre nous et que ce n’est pas toujours le cas des autres à notre âge. On veut réussir dans le foot et devenir des hommes, et un homme bien éduqué se doit d’être mature. »
Sollicitations extérieures
« On essaie d’oublier toutes ces questions, mais comme c’est notre rêve, on y pense presque tout le temps. Ce qui se passe sur le terrain, c’est ce qui nous anime, mais il est important de mettre ces choses de côté pour se concentrer quand on est en cours. »