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Passé par le PSG et Newcastle, deux clubs opposés ce mercredi soir en Ligue des champions, David Ginola revient dans Le Parisien avec tendresse et nostalgie sur ses deux années passées dans le club du nord-est de l’Angleterre. Morceaux choisis.
Ses années au PSG et à Newcastle
« Paris reste le club qui m’a donné les plus belles pages françaises de ma carrière… Newcastle m’a offert l’amour des gens, la passion du football. Enfin, la vraie passion du football, qui se transmet de père en fils. Le football est leur vie. »
Newcastle vs PSG
«La venue de Paris, c’est comme si la tour Eiffel s’installait à Saint James’Park ! Ça les rend fiers car ils font partie de l’élite. Tout ce qu’ils ont l’habitude de voir à la TV le week-end, ils l’auront chez eux.»
Considéré comme un demi-dieu par les supporters
« Pour certaines générations, oui. Quand je suis allé au Parc des Princes en octobre 2022 avant PSG-OM, l’accueil qu’on m’a réservé m’a surpris. J’ai ressenti chez les gens cette envie de retrouver des choses beaucoup plus saines et terre à terre. Le fait de me revoir avait apporté une note de nostalgie par rapport à une époque révolue, mais une très belle époque. Je pense qu’il y a encore un peu de ça à Newcastle. »
Une équipe plutôt qu’une addition de talent au PSG
« Ce n’était pas une critique mais j’ai fait ce constat le soir d’une élimination face au Bayern Munich (en mars 2023), qui s’appuie sur des figures historiques, des gens qui ont œuvré sur le terrain et qui sont passés de l’autre côté maintenant. Qui de mieux que ces gens pour connaître le club ? C’est d’une logique implacable et le PSG se doit de faire ça. C’est le plus bel exemple que tu puisses apporter. Vivre avec son temps ne veut pas dire oublier les bonnes choses du passé. Tu as besoin de prouver dans le temps que ce que tu es en train de changer est quelque chose de pérenne. »
Luis Enrique
« Luis Enrique est pour moi un super choix. Mais ça ne sera pas un très bon choix sur un an. Il faut laisser, comme à Guardiola, du temps. Il faut donner une vraie chance à des gens qui ont une vraie vision. On ne peut pas changer de coach chaque année. C’est de l’ordre de l’impossible. Un groupe a besoin d’avoir une stabilité, de se connaître, de travailler, pour s’améliorer ensemble et pas de manière dispersée ».