[Revue de Presse-Pros] La concurrence va faire rage pour déterminer la charnière du PSG (L’Equipe)

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Comme le rappelle L’Equipe dans son édition du jour, la concurrence va faire rage ces prochaines semaines pour déterminer la charnière du PSG dans les grands matches !

La surprise de ce début d’année s’appelle Lucas Beraldo. Il a convaincu Luis Enrique au-delà des espérances. Aligné 14 fois sur les 15 matches de son équipe en 2024, le Brésilien a déçu en latéral, mais il a fait forte impression dans l’axe. Sa touche technique, sa qualité de pied, qui se traduit par la capacité à encaisser la pression adverse et à casser plusieurs lignes par la précision de sa relance, se marie parfaitement avec le projet de jeu de son coach et n’a pas d’équivalent en défense à Paris.

Lors des deux dernières affiches, Lucas Hernandez, aligné à un poste inédit d’axial droit, le gaucher n’a pas démérité et a affiché les valeurs qu’on lui connaît : grinta, personnalité, intensité. Un cocktail très précieux aux yeux de Luis Enrique, conscient que tout le monde n’a pas ces vertus dans l’effectif.

Danilo Pereira est d’une fiabilité rare. Irréprochable dans l’état d’esprit, il est un fidèle soldat, solide dans les duels, attentif sur les couvertures. Conscient de ses limites, il sait ne pas se mettre en difficulté, même si son manque de vitesse peut se payer quand le bloc monte trop haut. Dernier atout non négligeable, il peut apporter son jeu de tête dans les deux surfaces.

Enfin, il ne faut pas oublier Marquinhos. Indisponible jusqu’au retour de la trêve internationale, le capitaine parisien apporte son expérience, sa mentalité, son sérieux. On le sent un peu moins saignant, mais il est toujours là, à l’aise avec le ballon (son erreur de relance à Newcastle a toutefois marqué les esprits), impliqué dans le pressing, dévoué dans ses couvertures derrière Hakimi. Sans oublier la qualité de son jeu aérien.

Nordi Mukiele est aussi une option, mais loin derrière aux yeux du staff.

Une chose est sûre : Luis Enrique n’a jamais eu peur de déboulonner les statuts. À ses yeux, personne n’est irremplaçable. Le match devrait donc se jouer à la régulière, au mérite.

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