[Titis Sphère] Les Titis et Galatasaray

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Après sa victoire (1-0) à Bordeaux samedi dernier, le PSG va tenter d’enchaîner à Istanbul à l’occasion de la 2ème journée de la C1. L’occasion pour LTDPSG de vous faire (re)découvrir les Titis passés par Galatasaray.

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Le jeudi 8 juillet 2010, Galatasaray annonce sur son site officiel avoir engagé le milieu de terrain Lorik Cana (promo 83) pour quatre ans.

Le 6 février 2011, l’ex-Titi du PSG marque son premier but de la tête pour Galatasaray contre Eskisehirspor à la 11e minute. Lors de ce match, il devient également le premier joueur étranger à marquer au tout nouveau stade Türk Telekom Arena.

Finalement il quitte le club après 31 matches officiel et ce seul but inscrit, pour prendre la direction de la Lazio de Rome la saison suivante.

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En déplacement sur le terrain de Galatasaray ce mardi soir en Ligue des champions (21h, en direct sur RMC Sport 1), le PSG va croiser la route de Steven Nzonzi (promo 88), né dans la région parisienne, et qui aurait aimé porter de nouveau les couleurs du club. Cela avait failli se faire il y a deux ans.

Steven Nzonzi fait partie de ses joueurs à avoir eu la chance d’être bon au bon moment. Le joueur a fêté sa première sélection en équipe de France à 28 ans avant d’être retenu pour la Coupe du monde en Russie quelques mois plus tard, avec le titre mondial à la clé en 2018. Un aboutissement inattendu pour le milieu de terrain qui a réussi à percer au plus haut niveau après des débuts très compliqués. 

Natif de Colombes (Hauts de Seine, 92), Nzonzi a tenté sa chance au PSG lors de ses jeunes années. Cela n’avait pas fonctionné. Caen, où il a aussi tenté l’aventure, n’ayant pas donné de suite, Nzonzi a finalement débuté à Amiens avant de se forger une carrière hors des radars du très haut-niveau mais tout à fait honorable à Blackburn, Stoke et Séville. Son passage en Andalousie fut certainement le plus abouti. C’est là qu’il a convaincu Didier Deschamps et presque réussi à pousser le PSG à le recruter. C’était en 2017. Il l’espérait mais cela ne s’était pas fait. 

« Ça aurait été sympa, confiait-il à Canal+ en mars 2018. Ils ont une très belle équipe. J’aurais joué en Ligue 1. Après voilà, je suis parisien, et comme pour tout Parisien, c’est sympa de jouer pour l’équipe de sa ville natale. Ça aurait été une bonne chose, mais voilà, ça ne s’est pas fait. »

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Ce mardi soir, il retrouvera donc le club qu’il supportait enfant. « C’est vrai que j’étais à fond Paris, Paris, Paris, se souvient-il. Mais quand tu grandis, et surtout quand tu en fais ton métier, tu vois les choses différemment. »

Transféré à l’AS Rome après la Coupe du monde, et prêté à Galatasaray l’été dernier, Nzonzi confie s’être nourri de ses échecs, dont celui à Paris, pour mener une carrière qui a une belle allure (une Ligue Europa au palmarès avec le FC Séville). « Quand on est jeune, il y a beaucoup de souffrance, les deux saisons après le PSG ont été très difficiles pour moi, rappelait-il à L’Equipe en 2016. Je m’étais retrouvé à Lisieux, en Basse-Normandie. J’avais quitté la région parisienne, où j’avais passé toute ma vie. (…) On peut prendre comme une bénédiction d’avoir galéré pendant toutes ces années. Ça allume la flamme en toit pour montrer à toutes ces personnes qu’elles ont peut-être eu tort. »

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