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Le Titi d’Or 2016 Moussa Diaby est revenu pour le site officiel du club sur ses premiers pas avec l’équipe première du club de la capitale, ainsi que sur son prêt la saison passée au sein du club italien de Crotone.
« C’était un long parcours ! Cela va faire sept ans que je suis au Paris Saint-Germain. J’ai commencé en Préformation, avant d’intégrer le Centre de Formation. Au sein de ce dernier, les premières années n’ont pas été faciles. Je n’évoluais pas avec l’équipe première. Je pense que je souffrais de manques sur les plans physique et psychologique. Je n’étais pas assez concentré. J’ai appris à l’être davantage. J’ai dû travailler pour atteindre mes objectifs. Aujourd’hui, je me sens bien. Je suis très heureux ! »
« J’ai été prêté six mois à Crotone, en Italie, en Serie A. Là-bas, ce n’était pas facile. J’étais tout seul, j’ai peu joué, l’équipe jouait le maintien, je ne parlais pas la langue… Le club a mis un professeur d’italien à ma disposition et, ensuite, cela allait beaucoup mieux. J’ai beaucoup appris là-bas, notamment sur le plan tactique. Je dois remercier ce club car si j’évolue aujourd’hui avec l’équipe première du Paris Saint-Germain, c’est aussi un peu grâce à lui. »
« Il y avait un nouvel entraîneur. Au début de la saison, je souhaitais partir en prêt. Le coach et moi avons discuté. Il ne voulait pas que je parte, m’a dit que j’allais avoir du temps de jeu, qu’il me faisait confiance et qu’il appréciait ma façon de jouer. Quand votre entraîneur vous dit cela, cela vous rassure. Après, ce n’est pas parce qu’il m’a tenu ce discours qu’il ne fallait pas travailler. J’ai fait de mon mieux à l’entraînement. Quand il me met sur le terrain, j’essaye de lui rendre cette confiance en faisant de bons matches et en étant décisif. Pour l’instant, c’est le cas. J’espère que cela va continuer, et que je continuerais à aider l’équipe. »
« C’était un grand moment pour moi. J’étais heureux de disputer ce premier match de Ligue 1 avec mon club formateur. Cela montre que le Paris Saint-Germain fait confiance à ses jeunes. Je suis content, j’espère que cela va continuer, et que je disputerais encore beaucoup de matches avec le club. »
« Honnêtement, non ! Je ne m’attendais déjà pas à disputer autant de matches. Pour l’instant, tout se passe bien. J’étais vraiment content de marquer mon premier but, en plus au Parc des Princes. J’avais alors joué la deuxième période contre Saint-Étienne, et mes coéquipiers m’avaient mis à l’aise. Si je fais tout cela, c’est aussi grâce à eux. Thiago Silva notamment, qui met à l’aise tous les jeunes et joue bien son rôle de capitaine. Neymar ? Il donne beaucoup de conseils. Quand ils viennent d’un joueur comme lui, cela ne peut que faire du bien. Après, j’essaye d’écouter et d’appliquer les consignes. Les autres jouent aussi leur rôle de grands frères. L’ambiance est toujours positive. On rigole beaucoup, on s’entend tous bien. Cela se passe bien dans le vestiaire comme en dehors. »
« Jouer cette compétition a toujours fait partie de mes objectifs. Après, c’est vrai que je ne pensais pas la disputer aussi tôt. C’est le cas, et j’en suis très heureux. Manchester ? C’est une bonne équipe, et je pense que ce sera deux gros matches. Ce sera difficile, car Manchester réalise de très bons matches en ce moment. Cette équipe possède des joueurs de grande qualité. »
« Milieu excentré. C’est à ce poste que je me sens le mieux, où je pense pouvoir apporter le plus à l’équipe. Après, si le coach me demande de jouer à un autre poste, je ferais de mon mieux pour aider l’équipe. Je dois encore progresser, notamment sur le plan défensif. Offensivement, j’ai encore des points à améliorer, notamment le placement entre les lignes. Mes coéquipiers me disent d’observer Neymar ou Draxler sur ce point. Quand je regarde les matches, je constate qu’ils ont raison ! Leur positionnement est très important dans l’optique d’aller vers l’avant. Si je parviens à faire cela, cela m’aidera dans le futur. »
« Je viens de Paris, j’ai toujours habité à Paris, et je joue pour Paris. J’ai beaucoup de gens derrière moi. Je leur suis reconnaissant. C’est important pour moi, ma famille, mes proches. Le numéro 27 ? Je l’ai pris parce qu’il était libre, et parce que j’habitais à ce numéro dans mon ancien quartier. C’est une manière de dire que je ne les oublie pas. Un modèle quand j’étais petit ? J’aimais beaucoup la façon de jouer de Pauleta. J’avais un maillot floqué à son nom ! »